Tu peux tout accomplir dans la vie si tu as le courage de le rêver, l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mené à bien.
Sidney A. Friedman

Tout projet a un début et une fin. Le début et la fin de celui-ci sont aussi importants l’un que l’autre. Commencer un projet signifie que vous êtes prêt à le finir. Le finir signifie que vous avez atteint vos objectifs de réalisation, vous pouvez en assurer la livraison.
La planification de projet fait partie de la gestion de projet. La planification est un processus visant à définir l’ensemble des tâches, contraintes, moyens et des coûts nécessaires à la réalisation d’un projet dans un espace temps bien défini.

• Les enjeux liés à la planification d’un projet dans un contexte professionnel

– Mise en jeu de la crédibilité de l’entreprise ;
– Mise en jeu de votre crédibilité en tant que gestionnaire de projet ;
– Mise en jeu de la pérennité de votre entreprise ;
– Confirmation ou infirmation de prises de décisions

• Les étapes de préparation avant la planification d’un projet

Un projet se déroule sur une période bien définie à l’aide de moyens, à un coût précis et doit répondre à des spécifications. Tout ceci doit être bien défini.
Une bonne préparation permet d’éviter les surprises et par conséquent d’en optimiser les chances de réussite.
La planification d’un projet inclut la définition :
– Des objectifs ;
– Des contraintes
– Des risques ;
– Des moyens ;
– Et des besoins.
Les objectifs
Aucune action, aucune tâche n’est entreprise sans qu’elle soit accompagnée d’un objectif, fut-il financier, temporel ou matériel.
Avant de commencer à planifier, il est important de définir vos objectifs et de ne pas les perdre de vue lorsque vous établirez un plan de réalisation de votre projet.
Les contraintes
Lors de la planification d’un projet classique, il est normal de rencontrer trois types de contraintes: les contraintes entre tâches, les contraintes de dates et les contraintes liées à la réalisation de tâches en termes de besoin de ressources. Il existe de nombreuses autres contraintes.
Les risques
Les risques sont des évènements qui entravent le bon déroulement d’un projet. Parler de risques signifie parler d’incertitudes ; d’éléments de natures diverses dont l’existence peut être connu et identifiée, mais dont l’occurrence est toujours aléatoire. Il s’agit principalement de facteurs humains, matériels et naturels tels que : l’absentéisme, les pannes, les intempéries…
En termes théoriques il existe de nombreux risques, en termes d’expérience, Il existe globalement deux types de risques:
1. Les risques pour lesquels des statistiques d’occurrences peuvent être établies (exemple : absentéisme, maladie, panne,…). L’usage de coefficients de risques est ici recommandé pour en mesurer l’impact sur la capacité des ressources, la durée des tâches, la disponibilité du matériel,…
2. Les risques la probabilité d’occurrence est très faible mais dont l’impact peut s’avérer extrêmement dommageable pour l’entreprise. (sinistre divers, décès, panne majeure, …). La prise en compte de tels risques ne se fait pas au niveau du planning, mais bien à travers divers scénarios qui permettent d’envisager des mesures alternatives.
Les moyens
Les moyens sont les ressources physiques et matérielles dont vous disposez pour répondre à une demande. Il s’agit du personnel, des machines, des véhicules…. Il est important de quantifier et de qualifier (rôles, compétences, niveaux…) vos moyens et leurs coûts respectifs.
Les besoins
Un besoin est l’expression d’une requête de moyens que vous souhaitez mobiliser pour l’exécution de vos tâches.
Ces 5 étapes, si elles sont bien définies, seront porteuses du succès de vos projets.
Un crayon, une feuille de papier et quelques réunions vous permettront d’arriver au bout de cette étape de préparation.

Auteur : Isabelle Lepez
Isabelle Lepez est chef de projet chez Intelligent Software Company. ISC édite le logiciel planningForce.

http://www.planningforce.com/

Depuis l’invention du management de projet, son corpus de connaissance n’a cessé de progresser, pour s’adapter aux mutations économiques successives et à l’émergence de nouvelles formes d’organisation.
Pourtant 50% des projets continuent de déraper en coûts, délais, voire en qualité, et la plupart de ceux qui aboutissent ne couvrent que partiellement leurs objectifs initiaux. Ces chiffres sont la conséquence de tendances plus globales qui impactent les organisations. Tendances liées non seulement aux marchés et aux pressions concurrentielles, à la mondialisation, aux évolutions technologiques, à la montée incessante de la complexité, à la croissance effrénée des flux d’information, mais aussi à des évolutions plus sociétales telles que la montée de l’individualisme ou la relation différente à l’autorité traditionnelle.
Les projets, et l’innovation en particulier, deviennent alors le lieu de l’urgence permanente, du stress excessif, et parfois le champ de conflits en tous genres, et de la souffrance au travail.
Ce constat met en évidence les lacunes des modèles et pratiques traditionnels en matière d’organisation, de pilotage de projet et de management. L’organisation matricielle, la planification « a priori », la communication unilatérale, le management par la pression atteignent leurs limites et engendrent frustration et perte de sens au travail. Ce qui donne évidemment des arguments à ceux qui « pensent que le management de projet est une méthodologie dépassée, qui freine l’innovation, plus qu’elle la favorise »
Fort de ces réalités vécues au quotidien pendant des années, le modèle DRHEAM® – Développement des Relations Humaines et Application Management® – opère un changement de paradigme dans le management de projet, en proposant un « système de management » coopératif, qui orchestre simultanément la construction des chaines de valeur à créer, les processus de « production » de la valeur définie, le pilotage des actions pertinentes et les prises de décisions adaptées rapides, dans une logique d’ « assurance qualité des processus ».
DRHEAM® combine à la fois des méthodes opérationnelles, et un outil collaboratif « cloud computing» : DMS®-DRHEAM MONITORING SYSTEM®.
L’Humain est au coeur de ce dispositif, qui permet d’aborder et de résoudre les problèmes de complexité sous l’angle des interfaces relationnelles, d’obtenir et de maintenir l’adhésion des acteurs, de faire émerger et d’entretenir en permanence les comportements coopératifs, de susciter et de respecter les engagements individuels et collectifs.
Ce modèle a été appliqué avec succès, depuis plus de 30 ans, dans l’automobile, la chimie, le nucléaire naval, les télécom, l’immobilier et même le sport de haut niveau. Dans ces univers, DRHEAM® a permis de faire aboutir nombre de projets et programmes complexes en matière de recherche, d’innovation produits et processus, de plans stratégiques, de programme de réduction des coûts, d’outsourcing, de déploiement SI, ou de plans de transformation.
Fort de ces résultats, DRHEAM® affirme que le management de projet « a un rôle-clé à jouer pour susciter l’innovation et la rendre performante, en renforçant le rôle et l’efficacité du personnel de l’entreprise, et en favorisant le développement des alliances ». DRHEAM® Institute transfère aujourd’hui son approche et ses bonnes pratiques aux entreprises et au monde de l’enseignement supérieur, au moyen de programmes de formation, et d’accompagnement.
Pour en savoir plus : www.drheam-institute.com

Contribution de Jacques Civilise pour la SMaP (Société française pour l’avancement du management de projet)