Un mot pour le dire

L’avancement de la construction

22 octobre 2009

Dans le cadre de la construction d’un ouvrage, sur le chantier, bien sûr il faut utiliser la technique « pondération d’items », c’est-à-dire pondérer les activités en fonction du nombre d’heures pour les réaliser, et consolider l’ensemble sur la structure WBS pour obtenir l’avancement d’un groupe de tâches ou de la phase construction.

Pour ce qui est de la mesure du pourcentage d’avancement physique de chaque tâche, et conjointement aux pondérations, il faut utiliser la technique « Unité équivalente », c’est-à-dire comparer les quantités réalisées par rapport à celles prévues. Par exemple, si 100 mètres linéaires de pose de voie ont été réalisées sur 1000 prévues, alors le pourcentage d’avancement physique est de 10%. Pour des tâches comme le terrassement on utilise l’unité mètre cube. En fonction de la nature de l’activité, on choisit donc une unité de mesure. Pour relever cet avancement, il faut mettre en place un système d’information, afin de reccueillir l’information. Chaque contributeur doit le renseigner de préférence de manière hebdomadaire.

De plus, il faut pouvoir disposer des heures dépensées, et ceci sur chaque tâche planning, voire sur des tâches enveloppant d’autres tâches, ceci afin de mesurer la productivité, d’identifier les risques délais et coûts, et tracer les courbes de la valeur acquise. De même, un système d’information est à mettre en place.

Jean-Yves Moine

Gantt et chemin de fer

18 octobre 2009

28Les plannings Gantt et chemin de fer sont complémentaires. Aujourd’hui, avec les outils disponibles, et pour construire un diagramme chemin de fer, plus question de faire du dessin avec EXCEL ou même avec un logiciel dédié. Des interfaces entre par exemple MS Project et TILOS fonctionnent très bien.

Le diagramme de Gantt permet de piloter le projet, de bien analyser le planning en termes de liens logiques, de marges et de chemin critique.

Le diagramme chemin de fer permet d’ajuster le Gantt, en ce qui concerne le phasage des travaux, les durées des tâches. Il s’agit de faire en sorte que les pentes des activités soient homogènes d’une zone à l’autre, c’est-à-dire les rendements ; de plus ce diagramme permet de voir si les lignes de front ne se croisent pas. Les temps de mobilisation et démobilisation des équipes, ainsi que le blocage de zones, sont aussi visibles et planifiés (forme de l’activité).

Le Gantt pilote donc le chemin de faire, et de nombreux aller-retour sont nécessaires pour obtenir un planning de qualité.

 

Jean-Yves Moine

La courbe de référence au plus tard

14 octobre 2009

Ce qu’il manque dans les courbes en S de la valeur acquise, c’est la courbe de progression au plus tard. Courbes en S

Avec celle au plus tôt, elle constitue une enveloppe au-delà de laquelle il existe un fort risque de dépassement de la date de fin prévisionnelle du planning. La courbe de la valeur acquise doit toujours se situer dans l’enveloppe définie par les courbes au plus tôt et au plus tard. Cette courbe, qui est en fait la représentation des poids (heures ou engagés) cumulés étalés sur le planning calé au plus tard, définit une limite à ne pas atteindre. Si le retard se mesure par rapport à la courbe de référence au plus tôt, la marge de manœuvre, en termes d’effort à réaliser, se mesure par rapport à la courbe de référence au plus tard.

Je propose de définir un « Indice de Criticité » qui serait égale à : (Poids de la référence au plus tôt – Poids de la Valeur Acquise) / (Poids de la référence au plus tôt – Poids de la référence au plus tard).

 

Jean-Yves Moine


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