Archive pour janvier 2014

Retour aux fondamentaux : La collaboration au cœur de la gestion de projet

20 janvier 2014

planzoneLa gestion de projet ne se fait pas seul…

GroupeAujourd’hui, les projets concernent de plus en plus de départements au sein d’une organisation. Des employés évoluant dans divers domaines sont donc amenés à travailler ensemble pour mener à bien les travaux. Les projets ne se limitent pas non plus aux membres internes à l’organisation. Partenaires, prestataires ou encore clients sont également amenés à prendre part aux différentes phases d’un projet. Il est donc important de définir l’ensemble des parties prenantes et déterminer ainsi dans quelle mesure elles sont amenées à travailler ensemble.

 

… d’où l’intérêt de collaborer

Collaboration ImageEn effet, la réussite d’un projet dépendra en grande partie de la capacité des parties prenantes à collaborer. Un projet, même s’il est parfaitement structuré et planifié, perd son intérêt sans une bonne cohésion d’équipe. Il est donc indispensable de pouvoir échanger et communiquer facilement sur l’avancement du projet. On insiste d’ailleurs sur le fait que les différentes tâches d’un projet dépendent généralement de plusieurs personnes. Il existe d’ailleurs souvent une interdépendance entre les actions des uns et des autres.

Une collaboration efficace…

Disposer d’une équipe qui collabore efficacement offre les meilleures chances de remplir son objectif. Cela consiste notamment à :

Partager ses connaissances : mettre son savoir à disposition de tous pour que chacun profite de l’expertise des membres du projet.

Echanger facilement des documents : utilisé au quotidien, les documents doivent être facilement mis à jour et partagé entre les membres du projet.

Discuter et commenter : ne pas hésiter à  converser autour d’une tâche particulière ou d’une modification à apporter à un document.

Suivre l’avancement d’une tâche : il y a souvent un lien de dépendance entre les tâches des collaborateurs. Etre informé du progrès d’une action optimise l’exécution et le suivi du projet.

… nécessite de bons outils informatiques

RS2Avec l’essor des nouvelles technologies, ces actions sont menées plus facilement. En effet, Internet a transformé les modes de communication et l’usage du papier commence à s’effacer au profit de solutions dématérialisées, plus propice à la collaboration.Dans notre quotidien, chez nous ou au travail, nous avons d’ailleurs l’habitude d’utiliser ces outils 2.0 pour échanger et communiquer avec notre entourage : email, réseaux sociaux, applications mobile diverses… Mais ces derniers sont-ils vraiment adaptés aux usage s des organisations ?

Planzone a été développé en vue de favoriser la collaboration au sein des organisations. L’idée n’étant pas d’inviter les outils de la sphère personnelle vers la sphère professionnelle, mais belle et bien d’offrir un espace centralisé où le partage des données et les discussions sont au cœur du concept. La gestion de projet s’inscrit alors dans un environnement hétérogène, où la communication entre les collaborateurs engagés est plus fluide.

 

Article original publié par l’équipe Planzone le 17 octobre 2013 sur http://blog.planzone.com/fr/2013/10/gestion-de-projet-collaboration.html

Retour aux fondamentaux : Pourquoi une entreprise ne peut se passer de la gestion de projet

13 janvier 2014

MéthodesAujourd’hui, nous avons décidé de revenir aux fondamentaux en vous présentant tout simplement l’intérêt de la gestion de projet. Un petit rappel qui ne fait de mal à personne. Bonne lecture !
On ne peut commencer ce billet sans se poser une question fondamentale : Qu’est-ce qu’un projet ?

Il comprend un DEBUT et une FIN… … avec des OBJECTIFS et des résultats précis… … qui impliquent de multiples UTILISATEURS
Il évolue dans un environnement structuré, sous forme de PHASES… … qui peuvent se décomposer en liste de TACHES
Le tout étant INTERCONNECTE

 

Une multitude de projets différents voient régulièrement le jour au sein d’une organisation : lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle version, intégration d’un nouvel outil informatique (ERP, CRM), création d’un site web… Qu’il s’agisse de son travail au quotidien ou d’une opération coup de poing, chaque projet répond à un objectif spécifique, nécessite des ressources et doit respecter un délai bien précis.
Habituellement, les organisations veulent gagner du temps et se lancent tête baissée dans l’exécution de leurs projets. S’en suivent des réunions peu structurées, des échanges de mails à répétition, une baisse de motivation des personnes impliquées… Bref, une kyrielle de conséquences qui peut parfois conduire à l’abandon simple du projet.
C’est pourquoi il est nécessaire de bien préparer et planifier son projet en se posant notamment les bonnes questions:

Les bonnes questions à se poser pour gérer un projet Qui est responsable ? Quel est l’objectif ? Quels sont les jalons / les dates butoirs ? Qui sont les personnes impliquées ? Quelle est la date d’échéance du projet?

Cette phase de réflexion est indispensable car en découlera une suite d’actions que vous pourrez organiser, planifier et suivre. Vous passerez ainsi d’une simple liste de tâches à un plan de gestion de projet structuré où rien ne sera laissé au hasard. La gestion de projet est donc essentielle pour toutes les organisations qui veulent atteindre un objectif incluant des ressources et un calendrier défini.
Pour conclure, nous pouvons dire que la création de projets est monnaie courante au sein d’une organisation mais seule une gestion bien menée conduira à son succès. Planification, organisation et communication sont les maîtres mots de la gestion de projet dans un environnement centralisé, surtout quand plusieurs personnes, internes et/ou externes, sont impliquées.

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Article original publié par l’équipe Planzone le 3 octobre 2013 sur http://blog.planzone.com/fr/2013/10/gestion-de-projet.html

Conférence de Robin Lauff « Vaincre les résistances pour le succès du Projet » à la Smap

6 janvier 2014

MéthodeLe jeudi 12 décembre, la SMaP, en coopération avec l’Ecole Centrale Paris, organisait une matinée de présentation de ses principales activités passées et à venir, suivie d’une conférence de Mr Robin Lauff, sur le thème : « Vaincre les résistances pour le succès du projet » à partir de la « Théorie des Périmètres Relationnels (TPR©) ».
La grève des transports en cette journée a malheureusement empêché bon nombre d’inscrits de venir. Malgré tout, la douzaine de participants présents ont activement pris part aux échanges, rendant cette matinée très animée.
La présentation des activités de la SMaP a couvert quatre points :
* suite à la remise, lors du congrès mondial de l’IPMA à Dubrovnik en septembre, de l’Award « Gold Winner » dans la catégorie des grands projets, à la société Thales, Philippe Brun est revenu sur l’aventure collective que fut la préparation et la soutenance du dossier, et il nous a fait part des leçons et des bénéfices que la société Thales en a tirés ;
* Martin Haedrich a présenté le projet de mise en place d’une banque de données sur les bonnes pratiques en matière de management de projet. La collaboration de tous les volontaires est la bienvenue.
* Agnès Roux-Kiener a évoqué l’enquête sur les bonnes pratiques en matière de contribution de la fonction RH au management de projet qui a été présentée à Dubrovnik, lors du Congrès IPMA. Nous souhaitons élargir cette enquête et recherchons des DRH et des chefs de projet qui souhaiteraient y participer.
* Le groupe de travail sur les Risques avec le Laboratoire de Génie Industriel de l’Ecole Centrale Paris est en phase de collecte d’informations sur les pratiques actuelles des entreprises.
La conférence de Robin Lauff nous a donné l’occasion d’aborder sa « Théorie des Périmètres Relationnels (TPR©) ».
Après la présentation du constat concernant la difficulté d’obtenir un engagement collectif dans les projets, les acteurs ayant des motivations différentes, il a décrit le processus de création et de maturation d’un groupe. Puis il a développé sa théorie en présentant les 4 périmètres relationnels :
* le périmètre des moyens : ce qui est à disposition, ce que nous pouvons obtenir, ce que l’on nous donne, ce que l’on nous autorise, ce qui permet de mener une action, ce qui permet d’obtenir un résultat, … ;
* le périmètre d’appétences : ce que nous devons faire, ce que nous gagnons à faire, ce que nous perdons à ne pas faire, ce qui est assuré, ce dont nous sommes capable, … ;
* le périmètre des contraintes : ce qui limite nos actions, ce que nous ne pouvons pas faire, ce que l’on nous interdit, ce qui s’oppose au résultat attendu, ce que l’on ne possède pas pour agir, ce qui est trop risqué (factuel), … ;
* le périmètre d’oppositions : Ce qui est interdit de faire, ce qui nous porte atteinte, Ce que nous gagnons à ne pas faire, ce que nous perdons à faire, ce qui est trop risqué (croyances), ce dont nous ne sommes pas capable, … .
La théorie repose sur le principe que, si l’on peut rapprocher les périmètres de moyens et d’appétences en éloignant les périmètres de contraintes et d’oppositions, les acteurs entreront dans une dynamique collaborative au service de la réussite du projet.
Robin Lauff a ensuite expliqué la mise en oeuvre de sa méthode :
* recueil de verbatim des acteurs ;
* découpage des verbatim pour classer chaque élément de ce qui est dit dans les différents périmètres ;
* analyse des résultats et mise en place de plans d’actions pour limiter ou éloigner les périmètres « négatifs » (contraintes et opposition) ;
* itérations dans le temps pour mesurer la progression de la maturité collective de l’équipe.
En s’appuyant sur son expérience, il a donné quelques exemples issus de projets de systèmes d’informations et cité quelques indicateurs de progrès (potentiel d’engagement, capacité d’engagement, effort d’engagement, réduction d’oppositions, vélocité et facteur de focalisation) permettant de vérifier l’efficacité de la démarche.

Il a conclu sur les six bénéfices de la méthode pour les projets :

* gains en autonomie et responsabilité des acteurs, convergence avec les directives et axes managériaux des projets ;

* émergence du sens et conscience des objectifs, concentration sur des appétences et moyens pour engager ;

* augmentation des potentiels et capacités d’engagement, diminution de la résistance au changement ;

* autodétermination et autoréalisation des acteurs, affranchissement vis-à-vis de la complexité ;

* collaboration, synergie et interdépendance, alternatives à bénéfices collectifs et individuels ;

* amélioration continue de l’engagement, contrôle factuel des éléments relationnels.

Les questions et les échanges qui suivirent furent l’occasion de faire préciser certains points par l’orateur en particulier l’importance du facteur temps dans la démarche. Cette matinée s’est terminée par un repas « sandwichs » pris en commun sur place qui a permis de continuer la discussion « à bâtons rompus » avec Robin Lauff.

Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin dans la connaissance de la TPR, voici deux sites qui présentent chacun un article de Robin Lauff :

http://www.blog-gestion-de-projet.com/author/rlauff/

http://luxorgroup.fr/coaching/coaching-en-entreprise/ateliers-de-coaching-de-groupe/

Article rédigé par Jean-Louis Muller

Extrait de la lettre de la Smap n°23 de décembre 2013

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