282 pages. Broché. xx cm.
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Une sociologie de l'autodestruction : Addictions, auto-réclusion, errance, abandon de soi... David Grange. Publié le 10/05/2010 aux éditions L'Harmattan.Thêmes :
Sociologie
Présentation :
Clochards, anorexiques, toxicomanes... en un peu moins de deux décennies de nouveaux personnages ont colonisé notre paysage médiatique, et le territoire de notre mal de vivre. Nous montrerons que leur singulier pouvoir de fascination vient de ce que la passion qui les rassemble, la passion de l'autodestruction, est aujourd'hui devenue le nouvel objet de la vieille pratique de l'exclusion, faisant d'eux l'exact équivalent pour notre temps de ce qu'avaient été le lépreux pour le Moyen-Age et le fou pour l'âge classique ; c'est-à-dire bien moins en fait la manifestation d'une terreur que celle d'une sourde tentation. En ces temps de performance, où il ne semble plus permis à quiconque de se dérober à l'action et à la responsabilité, il peut en effet quelquefois se trouver beaucoup de séduction, dans les idées d'absence, d'oubli... de rien.
David Grange, né le 15 décembre 1974 à Valence, est docteur en sociologie. Chercheur associé au Laboratoire de Sociologie de Grenoble EMC2-LSG (Université Pierre Mendès - le France - Grenoble 2) ses travaux actuels s'orientent vers l'imaginaire du nihilisme et la problématique de l'autoenfermement.
Table des matières :
RAISONS ET FACONS DE L'AUTODESTRUCTION
L'autodestruction telle qu'elle se parle
Le sentiment d'illégitimité ; un enjeu déterminant
LA RECEPTION INSTITUTIONNELLE DU FAIT D'AUTODESTRUCTION ET DE SON AUTEUR
Le rôle d'exclu
Le règne de la surveillance ; ou pourquoi celui qui s'adonne à l'autodestruction est aujourd'hui la cible des mécanismes de l'exclusion
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